Biographie
Biographie
Né en 1962 à Nice, Michel Pérès sait très vite qu’il prendra la mer à l’instar de ses ancêtres bretons. Il s’engage à 18 ans dans la Marine Nationale : certes il navigue, mais éprouve aussi le désir de voyager par et pour lui-même. Europe, Asie, Afrique, Amériques : il traverse les déserts, gravit les sommets, plante sa tente sur les glaciers et dans les prairies, traverse les jungles et les mégapoles. Partout, il observe, s’immerge. Et il photographie. De retour à la vie civile après un voyage de six mois à travers la Chine, Michel Pérès devient photographe professionnel à l’âge de 26 ans. Illustrateur pour l’édition, il dépose également un stock important d’images « nature » en photothèque. Il est aujourd'hui notamment référencé chez Gamma-Rapho, mais aussi chez Shutterstock, Adobe stock et 123RF.
Son activité d’auteur confirme son envie de développer un travail plus personnel et proche de ses aspirations, qui s’exprimera notamment par la réalisation de mises en scène subaquatiques (piscine et rivière). Sa collaboration avec une agence de publicité lyonnaise lui permet de mettre sa créativité au service de nouvelles productions, particulièrement exigeantes, comme la joaillerie. Michel réalise également à cette période la série «fleurs», images réalisées à la chambre, en studio, comme un prétexte à un voyage dans la couleur. Michel oriente ensuite ses recherches et ses travaux vers l’univers de l’objet industriel : objet de tous les jours, outil, appareil ménager, qu’il aborde à travers sa fonctionnalité, prétexte à des mises en scène insolites et humoristiques (série « Concept »).
Avec « Water », Michel Pérès retrouve l’eau et réalise un travail en numérique qui isole et transforme les mouvements de l’eau en autant de projections de son imagination.
La redécouverte d’un stock d’ektas de Chine, oublié depuis plus de 20 ans et altéré par l’oxydation, lui révèle la beauté étrange de ces images. Michel les numérise et en fait des tirages de grand format en digigraphie regroupés en une collection « Chine 88 », exposée à Paris en 2011. Cette expérience incite Michel à approfondir sa recherche sur le thème de la dégradation volontaire d’originaux argentique pour illustrer les ravages du Temps sur le visible. « Oxydation » regroupe soixante portraits en une seule image et nous invite au monde intérieur.